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Tout dirigeant qui se respecte se doit de gérer son équipe de manière à en obtenir les résultats escomptés.
Si cette affirmation semble élémentaire, son application se révèle souvent plus périlleuse. En effet, un bon manager doit réaliser ses objectifs et cela nécessite un travail d’équipe. Or, obtenir de son équipe l’adhésion à tous ses choix et la mise en œuvre quasi-automatique de toutes ses décisions est une tâche bien plus complexe que ne le laissent supposer ces quelques mots.
En réalité, le manager a, souvent, beaucoup de mal à faire appliquer ses décisions et doit sans cesse réaffirmer son autorité, surtout s’il gère une équipe de séniors ou d’anciens collègues qui n’arrivent pas à voir en lui leur supérieur.
Afin de surmonter ces difficultés et de ne pas entrer en conflit direct avec ses collaborateurs les plus réticents, le dirigeant doit user de beaucoup de tact et de diplomatie, qualités plutôt rares mais fort appréciables chez un dirigeant puisqu’elles lui permettent d’influencer son équipe sans que ses collaborateurs ne s’en rendent compte :
Ne pas critiquer, ni condamner le collaborateur qui s’oppose à la décision. Cela ne fera que le repousser dans ses retranchements, ce qui le rendra agressif et tenace, surtout si la critique est formulée devant ses collègues. Attaquer de front ne peut que braquer l’interlocuteur, déjà réticent, qui s’accrochera à sa position et refusera toute tentative de le convaincre du bien-fondé de la décision contestée.
Le dirigeant doit pouvoir compter sur le soutien de son équipe, même si elle n’adhère pas à son point de vue. L’attitude du manager face à son équipe est primordiale pour influencer les réactions de ses collaborateurs dans ce sens, notamment lorsqu’il doit faire face à une situation urgente et qu’il ne dispose pas de beaucoup de temps pour la discussion.
A ce titre, trois astuces peuvent s’avérer très utiles pour faire passer, en douceur, la décision du manager :
Complimenter le collaborateur réticent sur son rendement ou la qualité de son travail, en y mettant du cœur. La sincérité du compliment le déstabilisera et le rendra moins hostile La reconnaissance est la clé de la motivation mais aussi, de la gratitude.
Contester la décision du dirigeant qui vient juste de vous complimenter sera, en outre, très mal perçu par le reste de l’équipe qui risque d’isoler, voire d’exclure, ce membre du groupe, considéré comme un être ingrat et vindicatif.
Faire preuve d’empathie, en essayant de se mettre à la place de son interlocuteur et de penser comme lui. Anticiper les réactions de ses collaborateurs permettra au manager de présenter les arguments qu’il faut pour les motiver. Une très bonne connaissance de son équipe, en plus de l’expérience, est nécessaire pour aboutir à un tel résultat
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