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Droit de préemption : Définition générale
C’est un droit de préempter un terrain, une maison ou même un immeuble, et ce, lorsqu’un particulier annonce son intention de le vendre. Autrement dit, le principe de la préemption accorde à ces organismes publics un droit prioritaire d’achat.
Ce qu’il faut savoir :
Ce droit est réservé aux communes et aux organismes publics dans leur ensemble
Egalement nommé « droit de préférence », le droit de préemption représente, en France, une institution à part entière.
Ce droit est applicable par les communes dans un objectif légalement très encadré d’utilité publique. Le but étant, généralement, de servir des intérêts d’aménagements d’un quartier pour mieux créer une route, dégager un carrefour, créer ou agrandir un parking…
Le droit de préemption s’applique à :
Procédure et délais
Procédure :
Au moment de conclure un accord de vente/achat d’un bien (construction ou autre), un dossier de vente est déposé auprès de la mairie d’implantation du bien.
Cette procédure a pour but d’offrir à l’organisme public l’occasion d’appliquer son droit de préemption, si elle le désire.
Les délais :
La marge temporelle d’application de ce droit n’est pas indéfinie ; l’organisme a 2 mois (tout au plus) pour faire valoir le droit de préemption.
Champ d’application élargi
Depuis 2007, le champ d’application du droit de préemption inclut :
Droit de préemption : Objectifs et avantages
Bien qu’il existe deux « versions » de textes de loi encadrant le droit de préemption, les deux versions ont en commun les objectifs fondamentaux du dispositif.
A savoir :
A savoir
Le droit de préemption n’est pas géographiquement illimité.
Afin de faire valoir ce droit, l’organisme public concerné est légalement tenu de préalablement délimiter la ou les zones de préemption visées.
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