Choisie par 39% des créateurs d’entreprise en 2014, la SAS gagne de plus en plus le cœur des entrepreneurs français en raison de sa grande souplesse de fonctionnement et du statut de dirigeant salarié qu’elle offre, et ce, malgré quelques lourdeurs administratives à la création. Gros plan sur cette structure juridique qui séduit tant de créateurs d’entreprise.
Une SAS est une société dont les règles de fonctionnement sont tout à fait librement décidées par les associés : modalités de décision, d’élection du président, d’organisation des assemblées générales, d’entrée ou de sortie du capital, de cession des parts, etc. Bref : avec une SAS, les associés font absolument tout ce qu’ils veulent au sein de la société, et ce, de manière privée.
Soumise au régime fiscal de l’IS, elle peut, sous condition, opter pour l’IRPP. Côté social, le dirigeant est assimilé-salarié.
Il est possible de créer une SAS avec un capital minimal de 1 euro. Ce capital est librement fixé par les associés et répond aux mêmes règles que les SARL : la moitié au moins doit être versée à la création, le reste doit être libéré dans les 5 ans.
La SASU présente de nombreux avantages, comme on peut le deviner aux lignes qui précèdent. Sans rentrer dans des considérations administratives longues et rébarbatives, il faut juste retenir que, dans une SAS, les associés font absolument tout ce qu’ils ont décidé ensemble, sans autre contrainte. La liberté est grande et totale et, mis à part la création de la société, la fusion ou d’autres grands moments un peu particulier, tout peut être fait sous seing privé, sans intervention d’un notaire ou publication. Dans une SAS, les statuts ne concernent que les associés ! Et rien que pour ça, c’est très confortable.
Également, l’une des grandes forces de la SAS est d’offrir le statut d’assimilé-salarié au dirigeant. En contrepartie de cotisations sociales certes plus élevées, le dirigeant bénéficie de la sécurité sociale des salariés et de la retraite des cadres ! Ce qui est beaucoup plus avantageux que le statut de TNS ! Le coût est donc plus élevé, mais le bénéfice réel, en particulier pour les dirigeants de plus de 45 ans.
Enfin et surtout, sans qu’on sache réellement pourquoi, si les dividendes versés par les SARL à leurs associés sont soumis à cotisations sociales, les dividendes versés par les SAS, eux, ne le sont pas !
Face à ses nombreux et importants avantages, la SAS présente deux gros inconvénients :
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