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Le point de départ qui permet au manager multiculturel d’encadrer correctement son équipe composée de nationalités différentes est, assurément, la comparaison des cultures.
Bien que cette approche puisse paraître trop abstraite ou trop stéréotypée, le manager multiculturel ne doit pas brûler cette étape primordiale qui lui permettra d’établir une base solide de ses relations avec les différents membres de son équipe.
Pour ce faire, il doit, d’abord, considérer sa propre culture et en analyser les répercussions sur sa perception des éléments suivants :
Le temps : le rapport au temps, également appelé « relation à l’incertitude », est très important pour comprendre le mode de fonctionnement des individus. En effet, dans certaines cultures, la tendance est de contrôler au maximum le temps qui passe tandis que pour d’autres, seul le temps présent compte et il convient de l’utiliser au mieux.
La hiérarchie : là encore, les divergences sont nombreuses. Certaines cultures sont très centrées sur la discipline alors que pour d’autres civilisations, la tolérance du rapport hiérarchique est plutôt limitée.
L’individualisme : il tend à mesurer le degré d’autonomie de chaque collaborateur, en fonction de son appartenance culturelle, par rapport aux valeurs sociales ou à la notion de groupe.
D’autres points sont à considérer, absolument, pour avoir une idée complète de la perception de son équipe de ces notions essentielles :
La discrimination : il est important de pouvoir déterminer, à l’avance, les rôles admis comme étant réservés aux hommes et les fonctions plutôt féminines, en fonction de l’impact culturel de chaque nationalité. En effet, cette connaissance permettra au dirigeant d’éviter de faire des choix maladroits qui ne serviront qu’à hérisser ses collaborateurs, créant des tensions inutiles au sein du groupe.
Le formalisme : de nombreuses cultures se basent sur un formalisme rigoureux faisant de l’écrit le fondement de tout acte alors que d’autres sont plutôt informelles, privilégiant la tradition orale transmise par leurs ancêtres. D’où, l’importance pour certaines civilisations de la parole donnée ou de la promesse verbale.
La religion : c’est une information qui pèse lourd dans certains secteurs d’activités. De manière générale, elle permet de savoir – ou plutôt de présumer – de ce que le collaborateur est prêt à accepter et jusqu’à quel point il peut aller.
Par la suite, le manager multiculturel doit appliquer cette méthode sur les différentes nationalités qu’il dirige. Ces informations lui serviront de bases solides pour l’organisation et la gestion de son équipe.
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