On parle d’externalité lorsque l’activité de consommation ou de production d’un agent ou d’une entreprise génère une influence sur le bien-être d’un(e) autre sans que cette interaction ne soit l’objet d’une transaction économique. Pour ce qui des externalités de réseau, il s’agit d’une situation dans laquelle l’utilité d’un individu pour un bien dépend du nombre de personnes qui consomment ce bien. Voyons cela d’un peu plus près.
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On discerne deux grandes classes d’externalités :
Externalités négatives : nous prendrons comme exemple pour l’illustrer la pollution. En dégageant des dêchets ou en provoquant une nuisance sonore ou visuelle, une usine affecte en quelque sorte certains équilibres naturels ce qui peut indirectement se répercuter sur le bien-être de certains agents de l’économie.
Externalités positives : il s’agit dans ce cas de figure d’externalités aboutissant à une augmentation de bien-être, par opposition aux externalités négatives.
Dans ce qui suit, nous allons nous intéresser aux externalités positives qui se subdivisent à leur tour en 2 catégories :
Externalités directes : lorsque la satisfaction résultant de la consommation d’un bien ou de l’utilisation d’un service dépend directement du nombre d’individus qui consomment le bien ou utilisent le service. Cette externalité intra-groupe s’illustre par exemple en téléphonie. Plus le réseau est étendu, plus nombreux seront les correspondants accessibles et donc plus le raccordement pour un nouvel abonné sera intéressant. Ainsi la valeur accordée par un consommateur à un produit ou à un service augmente lorsque le nombre de consommateurs de ce produit ou de ce service s’accroît.
Externalités indirectes : ce cas s’applique lorsque la demande d’un bien sur un marché dépend de l’offre d’un autre bien sans lequel le premier ne pourrait fonctionner. Cette forme d’externalité est liée à l’existence de biens complémentaires formant un bien système ou encore plateforme (PC, système de cartes de paiement, consoles de jeux vidéo…). La valeur d’un bien est donc positivement corrélée au nombre de l’autre agent dans ce système. Il s’agit donc d’une externalité inter-groupe. Les développeurs de jeux par exemple, seront d’autant plus stimulés à en proposer de nouveaux à destination d’une console de jeu dont le nombre d’utilisateurs est important.
Notons que les caractéristiques d’une externalité est de ne pas être associée à une transaction économique. Les agents concernés ne reçoivent (dans le cas d’externalisation négative) ni ne versent (dans le cas d’externalisation positive) de compensation ni de dédommagement.
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