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Un salarié peut il refuser sa formation ?
Publié le 7 avril 2015
Un salarié qui refuse une formation proposée par le chef d’entreprise s’expose à certains risques. En effet, il existe plusieurs enjeux derrière cette décision, certes peu fréquente mais lourde de conséquence. Dans le cadre de la hiérarchisation d’une entreprise, un salarié ne devrait pas être en mesure de refuser une formation dès lors qu’elle est inscrite au plan de formation. C’est-à-dire qu’elle se déroule lors du temps de travail et qu’elle est financée par l’employeur qui l’estime être nécessaire à la pratique de l’emploi.
Il est important de noter que certaines formations sont obligatoires et présentent une portée légale. Les formations concernant l’hygiène et la sécurité, par exemple, permettent la délivrance d’un certificat d’habilitation qui est nécessaire pour pouvoir exercer certaines professions. Dans tous les cas de figure, un salarié qui refuse une formation est considéré comme étant en faute, et s’expose à une sanction voire même à un licenciement.
Toutefois, dans certains cas, un employé peut refuser la formation :
Dans le cadre d’un droit individuel à la formation (DIF) ou de toute autre formation hors du cadre du plan de formation, le refus n’est pas considéré comme faute.
Si le salarié possède une raison pertinente justifiant son refus (le motif devra être apprécié par un juge).
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