Les jeunes entreprises implantées dans les zones d’aide à finalité régionale (AFR) et ceci avant le 31 décembre 2013, peuvent profiter d’une exonération d’impôt sur les bénéfices. Jusqu’en 2010, ce processus touchait aussi les nouvelles entreprises se trouvant dans les zones de revitalisation rurale (ZRR) et dans les zones de redynamisation urbaine (ZRU). La nouvelle loi des finances (2011) a mis en place un mécanisme d’exonération d’impôt sur les bénéfices, concernant les entreprises en ZRR (créées ou reprise entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2013). Par contre, les entreprises en ZRU ne peuvent plus bénéficier de ce dispositif d’exonération fiscale.
Les entreprises qui profitent de ce dispositif de façon privilégiée sont celles qui sont réellement nouvelles et qui sont implantées dans une zone prioritaire. Certains critères sont donc nécessaires pour pouvoir avoir accès à ces mesures d’exemption fiscales :
Type de l’entreprise
Toute entreprise réalisant des bénéficies et étant soumises à un régime réel de taxation est concernée. Donc il suffit qu’elle exerce des activités à but lucratif qui soient conformes aux conditions requises pour bénéficier de ce dispositif. Ces mesures ne s’appliquent pas aux groupements d’intérêt économique (GIE).
Nature de l’activité
Il existe certaines activités qui sont exclues :
L’activité doit être vraiment nouvelle
Dans ce cadre, sont exclues les sociétés mises en place dans un but de restructuration, de concentration ou d’extension d’activités préalablement existantes. Les entreprises reprenant ce genre d’activités sont également exclues.
On parle d’extension d’une activité préexistante,
Installation dans une zone géographique prioritaire
L’un des critères essentiels pour accéder à ce privilège fiscal est l’établissement de l’entreprise dans une zone d’aide à finalité régionale (AFR) au plus tard le 31 décembre 2013. Le siège social ainsi que toutes les activités et outils d’exploitation de l’entreprise doivent se trouver dans une zone conforme aux conditions nécessaires pour profiter de l’exonération fiscale.
Quelques précisions doivent être mentionnées :
Cette limite doit être absolument respectée pendant toute la période durant laquelle la société souhaite profiter du dispositif d’exonération.
L’exonération proprement dite est mise en place comme suit :
L’avantage fiscal proposé par ce dispositif est réglementé.
En effet, il y a un plafond à ne pas dépasser. Le montant des exonérations est proportionnel au respect de l’ensemble des règles aux aides de minimis.
De ce fait, les avantages fiscaux dont bénéficie une entreprise ne peuvent pas dépasser 200 000 euros, étalés sur une période glissante de 3 exercices.
Ce seuil est fixé à 100 000 euros pour les entreprises exerçant dans le secteur des transports.
Les entreprises implantées en zone franche urbaine (ZFU) et qui sont conformes aux conditions nécessaires à l’application de ce processus, disposent de 6 mois pour choisir le régime qui leur convient. En effet, cet intervalle libre leur permet de choisir entre le dispositif d’exonération sur les bénéfices et l’option spécifique aux activités créées en ZFU.
Pour bénéficier de ce régime d’exonération, la procédure est très simple. Dès que l’entreprise remplit les conditions nécessaires citées au préalable, elle n’est tenue de faire aucune requête particulière pour profiter des abattements d’impôts. Elle se place systématiquement sous le régime de l’article 44 sexies du Code Général des Impôts (CGI). Cependant, elle doit absolument prouver qu’elle respecte bien les conditions imposées. Elle peut faire cette justification en soumettant certains renseignements concernant l’entreprise nouvelle et les personnes physiques associées de la société. Ces données peuvent être jointes aux déclarations de résultats.
Toute entreprise souhaitant profiter de ce dispositif, peut se renseigner auprès de l’administration fiscale pour vérifier son éligibilité à cette exonération. Si l’administration fiscale ne soumet aucune réponse au bout de 3 mois, ce silence est considéré comme une acceptation tacite.
Il faut savoir que ce dispositif peut être très avantageux pour les jeunes entreprises sur le court terme afin de faciliter leur lancement ainsi que sur le long terme. Si vous êtes nouvel entrepreneur, n’hésitez surtout pas à bénéficier de cette exonération.
on en parle ! |
on en parle ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !