16008 --- Un business plan est un document essentiel, il doit être rédigé avec soin et être complet. Que faut-il respecter ? La forme et la manière de construire un business plan efficace.
Le business plan est un document présentant votre projet sous toutes les coutures et votre arme de conviction pour inciter les éventuels investisseurs à lever des fonds pour le démarrage de votre entreprise. Il doit refléter l’énergie à dévouer au projet tout en collant à la réalité du marché, le tout appuyé par des prévisions solides.
Les bons réflexes pour la rédaction d’un business plan
Ce document incontournable, appelé encore plan d’affaire ou plan de développement, doit faire le tour des points clé de votre projet. Il est important d’opter pour un style simple et perspicace pour exposer vos idées et prévisions afin d’attiser l’intérêt du lecteur sans l’ennuyer. Ce document doit être concis mais exhaustif et mettre en avant tous les atouts de votre projet et susciter l’envie pour vos collaborateurs ou votre banquier d’y investir. Ne perdez pas de vue le fait que votre document peut ne pas être le seul en son genre sur le bureau de votre interlocuteur et que pour optimiser vos chances, vous avez intérêt à vous démarquer du lot. Pour cela, évitez ce qui pourrait faire décrocher le lecteur comme une présentation condensée ou des tournures alambiquées. Optez pour une accroche qui attire l’attention et suscite l’envie d’en savoir plus. Il faut savoir que le tout doit tenir dans une vingtaine de pages, exercice de style peu évident pour un novice mais totalement réalisable.
Les différentes rubriques d’un business plan
Le business plan repose sur une partie rédactionnelle faisant une présentation complète du concept du projet à lancer (l’offre, l’équipe, le marché, le produit ou service…) et une partie financière à forte teneur en chiffres (données financières, stratégie…) pour étayer les arguments avancés en amont et illustrer son plan d’action et ses prévisions de développement. Il faut savoir qu’il n’existe pas de modèle universel de plan d’affaire convenant à tous les projets. Toutefois, ce document s’articule autour de rubriques clés dont le contenu doit être spécifique à vote secteur d’activité et la nature de votre produit ou service. En général, un plan d’affaire comporte les chapitres suivants :
Executive summary : ce résumé concis d’une page ou deux est l’équivalent d’une bande annonce si votre projet était assimilé à un film. Il donnera ou non l’envie à votre lecteur de poursuivre la lecture pour approfondir son approche du projet. Ce condensé de la totalité du document doit mettre en avant les points clés de chaque rubrique sans s’étaler sur les détails qui pourront être développés par la suite dans les rubriques spécifiques.
Présentation de l’équipe : le porteur du projet serait peu crédible s’il n’avait pas derrière lui une équipe à compétences et profils complémentaires pour gager de la viabilité et la fiabilité du projet. Une présentation complète de tous les acteurs du projet (CV, expérience, formation…) est à prévoir pour attester de la pertinence de leur choix et de la concordance de leurs aptitudes avec le concept du projet.
L’offre : expliquez en quoi votre offre serait une réponse à une demande existante et de quelle manière vous pourriez apporter une plus value. Cette rubrique doit fournir une présentation détaillée du service ou produit à proposer en démontrant leur caractère innovant et/ou leur avantage concurrentiel. Elle peut également énoncer les éventuels inconvénients du produit en anticipant sur la façon d’y remédier par des stratégies différentes de vente, de communication ou de gestion.
Le marché : une étude de marché comportant une description détaillée de la situation actuelle du secteur d’activité à pénétrer en termes de clientèles et de concurrence directe ou indirecte est l’argument de poids pour attester de la rentabilité du projet. Un portrait type de la clientèle visée, de ses habitudes de consommations et des techniques d’approche prévues doit être brossé. Il faut préciser le positionnement escompté dans le marché existant et prévoir les stratégies d’implantation dans la zone géographique ciblée. La concurrence étant l’acteur principal auquel il faudra faire face sur le marché, il ne faudra jamais nier son existence et évaluer plutôt son impact sur vos propres stratégies d’action et de développement. L’étude concurrentielle permet ainsi de juger du positionnement de votre produit et d’évaluer vos points forts et vos points faibles.
Le Business model ou modèle économique : cette rubrique du document est la preuve de la rentabilité de l’entreprise et de son aptitude à réaliser un chiffre d’affaire et générer des bénéfices. Elle doit être illustrée par la mise en avant de la stratégie commerciale prévue (connaissance de la clientèle cible, technique de vente sur mesure, compétences des vendeurs…), la politique de prix envisagée (fixation des prix de vente par rapport à l’alternative concurrentielle…), les sources de revenus de l’entreprise (publicitaires, issus de la vente…) et ses canaux de distribution (réseaux de distribution des produits…).
La société : il est impératif de présenter tout ce qui a trait à la société au niveau de sa structure (statut juridique, début d’activité…), son capital (nature et provenance des fonds…) et de ses actionnaires (liste des noms, répartition du capital…).
Plan d’action : cette partie décrit la ligne directive à adopter pour atteindre les objectifs fixés. Elle s’étale sur la période de démarrage de l’activité et jusqu’à 3 à 5 ans en aval. Les arguments avancés sont la stratégie de l’entreprise (investissement, plan de recherche et développement, objectifs chiffrés…), la gestion de ses ressources humaines (plan de recrutement, politique de rémunération, évolution d’effectif…), le marketing et la communication (supports, budget, campagnes…) et la production (sites, coûts…)
Prévisions financières : elles ont pour but de juger de la rentabilité du projet et de prévoir du délai attendu pour retour sur investissement. Elles reposent sur des estimations des revenus et des charges, le compte de résultat et de bilan prévisionnel et le plan de financement.
Opportunités d’investissement : il faut préciser le potentiel du projet pour fixer les capitaux nécessaires pour le mener à bien. Les scénarios de sortie éventuelle sont également à prévoir.
L’intérêt de faire un business plan
Le business plan est ce qui vous permettra de coucher sur le papier tous les atouts, potentialités, avantages, moyens et contraintes de votre projet d’entreprise. Il permet ainsi à l’investisseur de prendre conscience de l’ampleur des efforts et des fonds à déployer et d’évaluer ses besoins en termes d’investissements. Pour cela, le business plan est le document clé pour convaincre les éventuels investisseurs des bénéfices futurs à tirer d’un tel concept. Le banquier est également la personne à convaincre pour négocier des crédits ou facilités de caisse. Un organisme de réglementation, une maison mère ou de futurs collaborateurs peuvent présenter des interlocuteurs ciblés pour une levée de fonds, un rachat de société ou un projet de coopération. Dans tous les cas de figure, il vous incombe de réaliser un business plan le plus perspicace, convaincant et rigoureux possible. Seul ou en vous aidant de spécialistes, sa rédaction est ce qui ouvrira la porte à vos projets et vous permettra de toucher votre rêve du doigt.
Les informations que je consens transmettre à partir de ce formulaire sont indispensables à la réception de la newsletter. Elles sont destinées à la société VALPOLIS, ainsi qu’à ses partenaires, et sont supprimées sous 3 ans à compter de mon inscription ou de mon dernier clic sur un hyperlien présent sur la newsletter ou de ma désinscription à la newsletter. Je dispose du droit de demander l’accès, la rectification, la portabilité ou l’effacement de mes données mais également la limitation ou l’opposition au traitement de celles-ci, ainsi que la liste de leurs destinataires, au délégué à la protection des données de la société VALPOLIS (info@cabinetbouchara.com). Je peux introduire à tout moment une réclamation auprès de la CNIL et définir le sort de mes données après ma mort. Pour plus d’informations, je peux me reporter à la politique de confidentialité.