On fait le point ! |
La cooptation est une technique de recrutement permettant à une entreprise d’impliquer activement ses salariés dans le processus de l’embauche.
Ainsi, un employé (le coopteur) va recommander et appuyer la candidature d’une de ses connaissances (le coopté). Des avantages manifestes découlent de ce procédé de parrainage où tout le monde est gagnant à l’arrivée.
Malgré ce que l’on pourrait croire, la cooptation est tout sauf du piston. Le coopteur par souci de crédibilité a la délicate tâche de choisir scrupuleusement la personne cooptée en fonction de ses compétences mais surtout de l’adéquation de ses qualités relationnelles avec la culture de la boîte.
La personne cooptée quant à elle, se voit proposer des offres d’emploi qui ne sont pas encore arrivées sur le marché du travail et garantit de la sorte une certaine longueur d’avance à saisir l’éventuelle bonne opportunité.
L’entreprise, pour sa part, économise en temps, en argent et en effort de sélection en passant directement à l’étape des entretiens. Le réseau professionnel est par la même occasion élargi pour tous les protagonistes concernés et on multiplie ainsi les futures possibilités de collaborations éventuelles entre les différents acteurs et relations d’un réseau.
Même si la cooptation enregistre un regain considérable dans certaines entreprises souffrant du manque de personnel qualifié, elle n’en n’est pas moins à manier avec précaution et vigilance. Cette technique d’embauche s’est vue transformer en vraies tractations au sein de certaines structures mettant les collaborateurs dans des situations de conflit interne. Impliquer les salariés à l’embauche est une chose, rendre la récompense pécuniaire leur seule motivation en est une toute autre.
Autre souci avec les opérations de cooptation c’est que le coopteur a tendance à piocher dans le même pool dont il est issu et on génère ainsi une baisse de biodiversité sans appel au sein des entreprises qui sans favoriser certaines candidatures auront tendance à se restreindre en se cantonnant à des profils assez similaires.
L’autre revers de la médaille, la nouvelle recrue cooptée au lieu de se retrouver en confiance dans un milieu où elle connaît déjà son coopteur, sera perçue négativement par ses futurs collègues et devra redoubler d’effort pour faire ses preuves ce qui ne facilitera pas son insertion dans son nouvel environnement professionnel.
Ainsi, la cooptation devrait faciliter l’accessibilité à l’emploi et à l’embauche et doit s’exercer sans aucune forme d’abus de pouvoir ou de pressions malsaines pour garder son efficacité et sa perspicacité.
Et vous, que pensez-vous de la cooptation ?
On fait le point ! |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !