Votre entreprise est bien rodée et votre CA vous permet d’explorer d’autres alternatives pour augmenter l’envergure de votre activité ? Vous pensez reprendre une entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire ? Au vu du nombre important de dépôts de bilan enregistrés en France (plus de 60.000 entreprises), il est, en effet, intéressant de s’orienter vers la reprise d’une entreprise en difficulté, afin de la remettre sur pied et de développer son activité.
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Les difficultés d’une entreprise sont, toutefois, aussi diverses que les conditions qui y ont donné lieu. En effet, quelle que soit la raison de cette situation délicate, les modalités d’une reprise doivent se faire en étant en rapport direct avec la difficulté rencontrée. Ainsi, l’idée de faire une affaire à moindre coût ne doit pas détourner votre attention des risques liés à une telle opération. Voici donc les erreurs et les pièges à éviter lors de l’acquisition d’une entreprise en difficulté.
La situation réelle d’une entreprise en difficulté est souvent encore pire que ce que l’on croit. En effet, vous devez, d’abord, savoir que pour garder sa structure relativement opérationnelle, le dirigeant a du faire certains sacrifices. Qu’il s’agisse de retards au niveau du payement des fournisseurs, des exigences fiscales et sociales, ou de créances, ces dettes seront toujours présentes suite à votre acquisition ! Les reflexes de survie peuvent également concerner la qualité des moyens de production, touchant ainsi l’image de l’entreprise, sa gestion de la relation clients et la motivation du personnel.
Ayez, donc, la présence d’esprit de créer votre propre équipe de conseillers, qui saura identifier et anticiper les pièges et les erreurs à éviter, en effectuant un audit complet de l’entité avant de l’acquérir. Veillez, également, à vous entretenir avec le dirigeant, les représentants syndicaux et les salariés de l’entreprise, afin d’obtenir plus d’informations sur son état de santé réel.
Ne tombez pas dans l’erreur qui consiste à croire que racheter une entreprise à moindre coût est une fin en soi, notamment au niveau financier. Une entreprise peut, en effet, connaître une certaine difficulté à cause de l’effondrement du marché dans lequel elle évoluait !
Cependant, dites-vous bien que certaines situations difficiles sont incurables, et évitez toute acquisition si vous ne voyez aucun moyen de sauver l’entreprise à reprendre. Faites un diagnostic et étudiez les raisons qui ont mené l’entreprise à devenir défaillante. Elaborez, ensuite, une étude stratégique afin de savoir s’il y a des possibilités de redressement de l’entreprise et de les identifier, le cas échéant.
Pour une entreprise en difficulté, la situation empire de jour en jour. Tous les acteurs d’un redressement, d’une liquidation ou d’une toute autre opération relative à une entreprise mal en point disposent de peu de temps pour effectuer les diverses procédures de solvabilité. Vous serez, ainsi, confronté à une contrainte temporelle pour étudier le dossier et présenter votre offre.
Veillez, donc, à orienter vos recherches sur les secteurs que vous maîtrisez, et visez les entreprises dont l’activité vous est familière. Vous aurez ainsi plus de facilité à prévoir son avenir et à discerner la gravité des difficultés qu’elle traverse ainsi que les éventuelles solutions à y apporter.
La reprise d’une entreprise en difficulté doit se faire durant des périodes particulières. Il s’agit de celle qui précède le dépôt de bilan, notamment lorsqu’il y a possibilité de conciliation, ou celle qui suit le dépôt de bilan, particulièrement lors d’un redressement judiciaire, lorsqu’il y a recours à un plan de continuation ou de cession.
Il est, toutefois, bon de savoir que le cadre juridique et judiciaire est tellement complexe pour ce type d’opération, que vous risquez de négliger les règles fondamentales qui y sont liées. Pensez à vous faire assister par un expert juridique spécialisé dans les entreprises en difficulté, et un expert financier pour en vérifier les comptes.
Lorsque vous reprenez une entreprise en difficulté pour laquelle il existe une solution de relance, cette dernière sollicitera de votre part de réinjecter des sommes importantes dans les caisses. En effet, une telle entreprise ne bénéficie plus de crédits de la part de ses fournisseurs, et en tant que nouveau dirigeant, vous n’avez pas les mêmes relations, si elles existent encore, avec les anciens clients.
Vous aurez, toutefois, à régler le passif exigé et à assurer de nouveaux BFR en autofinancement, afin de relancer votre entreprise. Préparez, donc, les moyens financiers nécessaires pour faire repartir au plus vite votre activité, ainsi que des fonds supplémentaires pour financer les imprévus !
L’acquisition d’une affaire en difficulté sollicitera, outre des investissements financiers considérables, la durée d’un exercice entier et un rythme d’activité effréné, afin de remettre en place l’ensemble de la structure de l’entreprise.
Vous devrez, ainsi, apporter des solutions aux problèmes rencontrés au fur et à mesure de votre accoutumance avec votre nouvel environnement, tout en œuvrant à relancer l’entreprise. Il vous faudra trouver le temps de remotiver les équipes, réduire et annuler les frais inutiles, trouver de nouvelles façons d’investir, tout en identifiant et en déjouant les vices cachés de votre nouvelle acquisition. Pour ce faire, vous pouvez mettre en place une équipe supplémentaire à laquelle vous déléguerez certaines tâches délicates. Celle-ci vous aidera à gérer votre nouvelle entreprise, pendant que vous serez occupé à diriger l’ancienne.
Ainsi, avant de procéder à la reprise d’une entreprise en difficulté, soyez sur d’avoir les épaules assez solides et l’énergie nécessaire pour mener à bien une telle opération. Il est vrai que l’opportunité, en elle-même, est encourageante, compte tenu des frais réduits à consacrer à l’acquisition et du fait qu’une structure soit déjà mise en place. Vous ne devez, toutefois, pas vous arrêter au simple fait d’avoir effectué la transaction, car une entreprise en difficulté est une entreprise où les failles qui ont mené à cette situation sont aussi diverses que nombreuses. Prenez, donc, le temps d’étudier et d’analyser la situation réelle de l’entité à racheter, les procédures à effectuer, les frais à engager pour la relance, ainsi que les conditions de solvabilité de l’entreprise à racheter. Il serait, en effet, dommage de se lancer dans un tel projet s’il s’avère, au fil du temps, inintéressant et qu’il vous fasse perdre tout le temps et l’argent investis.
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