Le régime d’auto-entrepreneur a été créé pour inciter les jeunes et moins jeunes, à se lancer dans la création d’entreprise, et ce en facilitant grandement les démarches administratives. En quoi consiste ce régime ? A qui profite-t-il ? Nous avons fait le point…
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L’auto-entrepreneur est en réalité un entrepreneur classique qui réalise les mêmes tâches mais dont le régime lui permet de profiter de quelques avantages. Il peut exercer une petite activité professionnelle indépendante, qu’elle soit ponctuelle ou régulière, tout en minimisant les coûts administratifs
Quelques notions sont élémentaires pour mieux comprendre
L’auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel. Il bénéficie de cette caractéristique même au niveau du registre national des entreprises (RNE), où il est inscrit. Cela lui permet de bénéficier de nombreuses mesures simplifiées pour la création d’entreprise. Ceci ne lui empêche pas, depuis janvier 2011, d’opter pour le nouveau régime de l’EIRL. Ce régime lui permet de constituer un patrimoine d’affectation.
On parle d’auto-entrepreneur en évoquant la notion de « petite » entreprise. En réalité, par ce terme, on décrit : « toute activité indépendante commerciale, artisanale, ou activité libérale dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas :
Attention, il est bien question de chiffre d’affaires « hors taxe ». En effet, l’auto-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA.
Plusieurs mesures caractérisent le statut d’auto-entrepreneur et représentent le véritable avantage de ce régime :
Dans le cas d’une activité artisanale, il ne sera pas tenu d’être immatriculé au répertoire des métiers (RM) à la seule condition d’exercer son activité artisanale en complément d’une autre activité et sous le régime micro-social.
Dans ce cas également, il est exonéré du paiement de la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat, l’année de création d’entreprise et les 2 années suivantes.
Dans tous les cas, il est conseillé de bien se renseigner sur les conditions légales et réglementaires imposées pour bénéficier de ces mesures.
Pour les agents commerciaux, par exemple, ils ne sont pas dispensés de l’immatriculation au registre spécial des agents commerciaux (RSAC) même s’ils optent pour le régime micro-social et pour le versement fiscal libératoire.
Le paiement des cotisations sociales : Ce paiement doit se faire selon les modalités du nouveau régime « micro-social ». Ainsi, il sera tenu de déclarer mensuellement ou trimestriellement son chiffre d’affaires et de payer ses charges sociales en appliquant un pourcentage à ce chiffre d’affaires. On comprend donc que pour ce régime, l’auto-entrepreneur n’a donc pas à faire d’avances de cotisations.
Application du régime fiscal de la micro-entreprise : Le régime d’auto-entrepreneur impose l’obligation de l’auto-entrepreneur à être soumis au régime fiscal de la micro-entreprise. Par cela, on comprend qu’il ne peut facturer de TVA. L’inconvénient est donc qu’il ne peut pas la récupérer non plus.
La possibilité de versement fiscal libératoire : l’auto-entrepreneur a la possibilité de choisir le versement fiscal libératoire. Ainsi, il paye l’impôt sur le revenu en appliquant un pourcentage sur son revenu. Ce calcul se fait sur la base du chiffre d’affaires réalisé pendant le mois ou le trimestre précédent.
Le régime de l’auto-entrepreneur n’est pas limité dans le temps. Il existe toutefois des exceptions qui peuvent amener l’auto-entrepreneur à changer de régime. Plusieurs cas sont possibles :
On sait qu’un auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui répond à certaines conditions quant au chiffre d’affaires qui ne doit pas excéder certains seuils. Ainsi ce régime relève du régime fiscal de la micro-entreprise ce qui lui permet de nombreux avantages.
Il faut, donc, savoir qu’une profession libérale peut très bien bénéficier de ce régime. Par contre, ils ne sont pas touchés par la mesure de dispense d’immatriculation. Qu’ils soient auto-entrepreneurs ou pas, les professionnels libéraux n’ont pas à s’immatriculer à un registre professionnel.
Il y a aussi une autre différence par rapport aux entrepreneurs classiques, les professionnels libéraux dépendent, au niveau du régime de retraite
Dans tous les cas, il est important de se renseigner pour vérifier quel régime appliquer.
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