La start-up semble être un vrai paradis sur terre. A voir tout le bien qu’on en dit, elle apparait comme le modèle économique à adopter si on désire créer une entreprise. Pourtant le quotidien de ces créateurs et dirigeants est souvent assez délicat. La gestion de l’équipe mais aussi des différents projets qui émanent simultanément est un vrai casse-tête chinois. Alors comment gérer au mieux et efficacement une start-up ? Nous avons fait le point….
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Pour mieux comprendre les difficultés rencontrées, il faut revoir différentes situations de la vie quotidienne d’une start-up. La relation qu’établit une start-up avec son client porteur est souvent assez identique d’un client à un autre. Au bout du premier contact, une relation de confiance s’installe. Et vite fait, l’entreprise se retrouve à répondre aux moindres caprices. Le souci c’est que cela se produit souvent en amont du projet, dans une phase de montage. Or il est très facile d’exploser les budgets et délais. C’est à la start-up de savoir gérer cette première et cruciale étape du projet afin de respecter le business plan.
Il semble étonnant que la start-up s’engage sur ce genre de projets. Pourtant cet exemple n’est qu’une idée constamment répétée du quotidien de l’entreprise, plus les projets sont audacieux, difficiles à gérer et plus la start-up peut gagner en croissance. C’est le fruit de réflexions prolongées qui peut permettre à une Start up d’innover !
Il ne faut pas penser, qu’une fois le cahier des charges rédigé et validé, la start-up peut se reposer sur ses lauriers. Elle doit constamment l’adapter au contexte ; ainsi, plusieurs réunions devront se faire pour la rédaction et la validation du cahier des charges et des spécifications fonctionnelles et techniques. Une fois, le planning avec diagramme de Gantt réalisé, il faudra le valider avant de penser au lancement du projet.
Le principal enjeu d’une Start up dans cette mouvance et cette complexité est de ne pas exploser le budget et de respecter les délais. La seule solution est une bonne façon de gérer un projet. Alors y a-t-il une bonne façon de gérer un projet de type start-up ?
En général, le projet d’une start-up ressemble plutôt à un magma d’idées où la plupart des détails ne sont pas ficelés. Les idées fusent de partout et les détails opérationnels et la stratégie commerciale ne sont pas aboutis. Cet état d’esprit incite donc à des perpétuels ajustements en cours de route et des révisions, sans cesse répétées, du concept se retrouvant parfois au bout de quelques semaines avec un projet tout à fait différent de l’initial. Souvent toute l’architecture de la solution conçue est remise en question.
La méthode dite « Agile » reste la meilleure solution. La gestion d’un projet et de la relation commerciale doit imposer que chaque modification soit accompagnée d’une note ou d’un avenant sur les différentes conséquences sur le coût et le délai.
Toutefois cette méthode ne suffit pas à elle seule, il faut rentrer dans une démarche de partenariat avec le client et lui expliquer les vrais enjeux.
Une start-up, même si elle commence à connaître la croissance ne peut se permettre de mettre en place un "laboratoire" pour tester différentes variantes du concept du projet. Un prototype jugé satisfaisant doit émaner de réunions bien ficelées en amont et non faire l’objet de tests coûtant en temps et en argent. Il faut comprendre que pour être viable, aucun changement ni "ajustement" ne doit se passer en phase projet. Tous les points du projet énoncés dans les spécifications techniques validées doivent être respectés.
Pour éviter toute déviation, il faut dès le début instaurer une relation de partenariat basée sur un rapport de confiance. Au même titre qu’un investisseur financier, le prestataire technique doit se sentir impliqué par les avancements réalisés par la start-up. Comprenez que tous les intervenants, qu’ils soient des Capital Angels qui risquent leur argent, ou des partenaires techniques qui y mettent leur temps, sont impliqués.
Il est important, ainsi, de mettre en marche une conception technique assez souple pour permettre toute sorte d’évolution. Cette relation de partenariat commence au tout début du projet alors qu’ils ne sont qu’à un stade « conceptuel » pour se prolonger même après la mise en phase du projet.
L’idéal serait d’établir un contrat de partenariat où il est décrit noir sur blanc les différents avantages de chacun à travailler ensemble.
Plusieurs avantages sont mis en évidence pour les différents partis. Mais les principaux seraient plutôt :
Il est inutile de commencer si dès le départ le projet est surréaliste. Même si la start-up est, par définition, une structure qui s’engage dans des projets risqués, les risques doivent être mesurables et maîtrisables.
Une bonne gestion de projet passe évidemment par une bonne segmentation qui met en évidence différentes étapes. On ne peut avancer dans le flou même quand on est une petite structure. Vous verrez qu’une fois les choses claires, le projet vous semblera plus évident. Certains créateurs se réunissent pour faire une sorte de brainstorming. L’idée est de passer en revue tous les points émanant du projet.
Evidemment, il est tout à fait possible de voir d’autres tâches se coller en cours de route mais elles ne doivent pas être contraignantes.
En conclusion, pour gérer de façon optimale une start-up, il faut baser son management sur deux points fondamentaux :
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