Vous souhaitez créer votre propre entreprise, mais vous avez besoin de garanties de résultats ? Vous êtes assez motivé pour vous lancer mais vous l’êtes moins lorsqu’il s’agit de sécuriser votre capital ? Il existe pour vous une solution clé en main : la reprise d’une entreprise franchisée ! Bien qu’elle sollicite plus d’investissements financiers au départ, cette solution est la moins risquée ! Elle vous permet de mettre en route votre activité en un rien de temps, en bénéficiant d’une assistance technique de la part du franchiseur. Toutefois, ces garanties ne doivent pas vous empêcher d’identifier les risques qui sont liés à cette opération afin de les éviter. Petite-entreprise.net vous en présente les principaux.
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Celles-ci peuvent être très variées. On note, cependant, qu’elles sont bien plus liées au départ à la retraite et à la volonté de changer de secteur d’activité qu’à des difficultés financières. Ceci ne doit pas vous empêcher de vous interroger sur les vrais motifs de la cession. Prenez le temps d’étudier les conditions dans lesquelles évolue l’affaire, les difficultés qu’elle a rencontré le cas échéant, ainsi que la manière dont l’ancien gérant a mis en œuvre les concepts propres à l’enseigne qu’il représente. Si vous vous sentez capable de faire face aux difficultés qui ont fait renoncer l’ancien franchisé, c’est que l’affaire vaut la peine d’être reprise. Le cas contraire, plutôt rare, voudrait dire que le problème est plutôt lié à l’emplacement du local ou à l’activité même et qu’il vaut mieux ne pas s’y engager.
Sachez-le : reprendre une entreprise franchisée coûte nettement plus cher que d’en créer une nouvelle à partir de rien ! Ceci est dû au fait qu’au lieu d’avoir à rechercher un local bien placé, vous bénéficiez d’un fonds de commerce bien rentabilisé. De plus, vous récupérez une clientèle fidélisée et un personnel bien rodé, des avantages qui ont leur prix. Sachez, également, que l’investissement de départ est assez important, puisqu’il équivaut au CA d’une année, en contrepartie de la force de vente de l’enseigne.
Le financement d’une telle opération est, toutefois, facilité par les organismes bancaires. L’accès aux crédits est beaucoup plus facile que pour la création d’une nouvelle entreprise, notamment lorsqu’il s’agit de représenter une enseigne de renommée. Ceci vous permettra de vous concentrer sur votre activité principale, en ayant un capital de départ suffisant pour développer une activité bien assise.
Parmi les conditions de rachat d’une entreprise franchisée, le franchiseur vous est redevable d’un cycle de formation à la gestion de l’affaire. Ceci vous permettra d’acquérir la motivation, le savoir-faire et le goût du métier nécessaire à la bonne marche de l’activité nouvellement abordée. Cette formation vous aidera également à maitriser les techniques de gestion, la relation client et la formulation des promotions propres à l’activité de la franchise.
Sachez, toutefois, que la durée et les modalités de chaque formation dépendent du contrat et du concept que vous allez acquérir. Elles peuvent être plus ou moins longues et compliquées, et le contrat qui vous lie au franchiseur risque de n’être signé qu’à la fin de la formation. Il est, en effet, difficile de devenir prothésiste dentaire, par exemple, du jour au lendemain sans diplôme. Certaines autres activités peuvent demander une certaine expérience dans le même domaine afin d’y être à l’aise. Prenez la peine d’étudier les conditions ainsi que les nécessités du domaine dans lequel évolue l’entreprise franchisée que vous souhaitez reprendre, afin que le démarrage de votre activité soit rapide et que vous n’ayez pas à déposer le bilan au bout de quelques mois d’exercice.
La signature d’une promesse de cession n’empêchera en aucun cas le franchiseur de se rétracter. Son droit de préemption reste toujours valable, lui permettant d’avoir une priorité sur le rachat du fonds de commerce. Sachez donc que vous disposez d’un court délai pour étudier les chiffres de l’unité franchisée (CA, résultats des dernières années d’activité, bilan, etc.). Vous devez également prendre connaissance des marges bénéficiaires à atteindre, des fréquences de commandes et de rotation des stocks et des délais de payement. Toutes ces données vous permettront de statuer sur la santé financière de l’entreprise à reprendre. Car même s’il est vrai qu’une solution clé en main représente moins d’efforts au niveau du démarrage, vous devez savoir qu’elle comporte également des risques liés à son secteur.
Au niveau des conditions du contrat de franchise, vous devez vous informer sur toutes les clauses qui peuvent y être insérées. Que ce soit au niveau des droits, des priorités ou du montant de cession, ce sont les détails d’une reprise qui font qu’elle soit plus ou moins satisfaisante. A vous d’identifier ceux que vous pouvez discuter avec le franchiseur et de le convaincre de votre capacité à gérer l’affaire au mieux. Evitez de foncer tête baissée, et sachez que si vous acceptez une solution qui ne vous arrange pas sur le long terme, vous risquez de perdre subitement votre activité et votre crédibilité dans le domaine.
Les conditions de revente d’une entreprise in boni sont plus claires que pour une autre en difficulté, encore plus que pour une affaire en liquidation judiciaire. Pour le second cas, il s’agit toujours d’une revente classique tant que l’affaire n’est pas portée devant le tribunal compétent. Par contre, si une procédure de liquidation judiciaire est ouverte, vous devrez négocier la reprise avec l’administrateur judiciaire. Dans tous les cas de figure, la vente se fait de gré à gré, avec l’accord du franchiseur. Faites-vous assister par votre expert-comptable ou par un conseiller en franchise afin d’identifier les détails propres à la valorisation de l’entreprise, à son dernier bilan et à ses perspectives d’évolution.
Reprendre une entreprise franchisée n’est pas une opération à prendre à la légère. Avant de conclure, tâchez de vous renseigner sur les raisons de la revente, que ce soit au niveau des conditions de départ de l’ancien gérant, du prix de revente ou encore des conditions d’exploitation. Intéressez-vous, également, aux besoins techniques de la reprise ainsi qu’à l’intérêt que cherche le franchiseur à travers cette opération. Sachez, enfin, qu’une entreprise sollicitera plus d’implication de votre part qu’une entreprise en bonne santé, et que cela peut se jouer sur quelques détails. En effet, la réussite de la reprise d’une affaire rodée ne se limite pas à l’acte d’acquisition : il s’agit de votre capacité à la développer et à vous distinguer sur le réseau en tant que gérant.
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