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Un pitch vidéo, ça reste un pitch. Vous devez donc en premier lieu adapter votre contenu à votre cible et à vos objectifs. C’est pourquoi la première question que vous devez vous poser est la suivante : à qui s’adresse mon pitch ?
Si votre pitch vidéo s’adresse à des investisseurs en capital-risque, il paraît évident que la forme et le fond ne seront pas les mêmes que si vous vous adressez au plus grand nombre sur une plateforme « tout public » de crowdfunding.
Dans le premier cas, vous allez mettre l’accent sur l’adéquation homme/projet (exactement comme dans un business plan), le modèle économique et le caractère innovant du projet. La forme sera l’aspect le plus délicat : il faudra réussir à sortir du lot tout en rassurant les investisseurs.
Dans le second cas, vous rechercherez plutôt à présenter les bénéfices clients de votre projet, à attirer la sympathie/connivence/empathie/etc. et à créer une vidéo qui donne envie de partager. Emotion, amusement, décalage, etc. il existe de nombreux leviers pour susciter le partage, vous en choisirez un et l’exploiterez.
Le risque du pitch vidéo, c’est de se perdre à jouer à l’apprenti réalisateur fou. Qu’il est tentant et facile de se laisser aller à abuser d’effets kitschissimes, de transitions étranges, de montages douteux, etc. Bref : attention à ne pas vous laisser emporter par les possibilités offertes par votre logiciel de montage. Sans aller jusqu’à parler de sobriété, il faut en tout cas se souvenir que le fond doit primer sur la forme. La forme doit impérativement servir le fond, pas l’effacer.
Pensez donc bien à prendre le temps de réaliser vos prises de vue et votre montage pour obtenir le parfait dosage d’originalité et de sérieux.
Rien de pire qu’un porteur de projet qui bafouille devant sa caméra. Considérez un peu l’image que cela renvoie : un travail bâclé, un manque de considération pour son spectateur, un manque de maîtrise de son sujet. Bref, c’est la meilleure manière de ne pas atteindre son objectif. Vous devez donc répéter, répéter et encore répéter jusqu’à obtenir une maîtrise parfaite de votre texte.
L’écueil c’est de se retrouver à réciter son texte comme un écolier récite son poème devant la classe… Maîtriser son texte oui, trop l’écrire, non. Le texte doit rester naturel et fluide, vous devez l’habiter comme si vous étiez effectivement en face de votre auditoire. C’est au cours des répétitions que vous pourrez changer ici ou là certaines choses que vous avez écrites pour les rendre plus naturelles. La spontanéité (ou tout du moins l’impression de spontanéité) doit être excellente.
Vous avez un super montage, clair, efficace, original mais pas trop, de beaux visuels, de beaux graphiques, vous maîtrisez votre texte sur le bout de la langue et votre pitch vidéo est parfait… sauf que vous êtes placé dans votre cuisine avec l’évier qui déborde de vaisselle à l’arrière-plan. Ou à votre bureau tâché des multiples traces de mug. Ou, pire, devant un drap blanc et froissé que vous avez étendu come fond pour votre vidéo. Bref, vous l’aurez compris : le décor fait autant partie de la vidéo que le montage ou le texte. Alors choisissez un décor qui soit raccord avec votre personnalité, votre projet ou votre message.
En définitive, c’est le meilleur conseil que l’on peut vous faire : faites court et clair. Ne dépassez pas (ou évitez de dépasser) 2 minutes 30. C’est déjà très long. Et soyez le plus clair possible. C’est la clarté de votre message qui convaincra avant tout. Préparez-vous donc et testez votre pitch auprès de vos amis ou de votre famille à l’aide d’un questionnaire : qu’avez-vous compris ? Pouvez-vous, à l’issue de ce visionnage, me présenter le projet ? Etc. Si vous rencontrez des problèmes lors du debrief, c’est qu’il faut recommencer : vous n’êtes pas encore assez clair.
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