Accueil • Actes solidaires des entreprises françaises face à la tragédie Charlie Hebdo
Actes solidaires des entreprises françaises face à la tragédie Charlie Hebdo
Publié le 7 avril 2015
Le monde des entreprises, comme le monde tout court a réagi aux attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris le 7 janvier 2015, tuant d’innocents citoyens et décimant la rédaction du célèbre journal satirique Charlie Hebdo. Chacun à sa manière, entreprises, patrons ou salariés, a témoigné sa solidarité, son indignation, sa colère, ou sa douleur face aux événements. Petite-entreprise.net vous dresse un tour d’horizon non exhaustif de ses différentes réactions.
A l’instar des bouleversements qu’ont provoqué ces attentats au sein de la presse française : que faire, que dire, stopper toute activité, nous barricader, nous taire ou au contraire « crier »… ? Difficile de s’exprimer publiquement et avec justesse dans un moment aussi tragique qu’unique, surtout lorsque l’on doit parler au nom d’une entreprise ou d’une marque. Néanmoins, beaucoup ont pris le parti de la liberté d’expression. CQFD. En voici, quelques exemples.
Les messages publiés sur site
Au milieu de la vague des photos de profil modifiées en carré noir « Je suis Charlie », et des tweets de détresse taggués #jesuischarlie, certaines entreprises ont également publié à chaud quelques communiqués témoignant leur soutien. Un exemple avec l’Union pour les Entreprises des Bouches du Rhône, UPE 13, en quelques phrases simples : « La communauté entrepreneuriale est en deuil : une entreprise de presse a été attaquée, des salariés ont été assassinés dans leurs bureaux. C’est un acte de barbarie, intolérable et inconcevable dans une société moderne. La liberté d’expression, la liberté de la presse, la Liberté doivent être défendues dès qu’elles sont mises en danger. »
D’autres, comme le Medef, auront carrément utilisé leur homepage pour afficher leur soutien et Cogema, aussi, à plus petite échelle.
Enfin, l’UPA, Union Professionnelle Artisanale, en un billet court, a exprimé « sa compassion à l’égard des proches des victimes » et invité toutes les entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité à respecter la minute de silence à 12H le 8 janvier 2015.
Et d’ailleurs, quid de cette minute de silence ?
Bon nombre d’invitations ont été divulguées par les patrons aux acteurs de leur secteur par le biais des réseaux sociaux comme Twitter. Un exemple avec Bruno Cavagné, président de la Fédération Nationale des Travaux Publics.
D’autres publications sont parallèlement apparues dans les grandes entreprises comme Colas, ou encore Bouygues qui a mis en ligne des images de salariés « en deuil » sur sa page Facebook.
Plus simplement, ce sont des centaines d’employés des entreprises de la zone d’activité de Fonlabour et Albipôle qui se sont réunis dans la rue, en une longue chaine solidaire, pour vivre ensemble cette minute silencieuse.
Le faux pas de 3 Suisses
On parlera de faux pas, bad buzz, maladresse de nos amis du Nord, les 3Suisses. Très peu de temps après la tragédie, ils tentent un mix de leur propre logo avec le message devenu mondial. Pourquoi ? Qui ? Comment ? Non mais… Vraiment ? On promeut aujourd’hui la démarche « proximité marque / clients », on humanise le discours, mais, parfois, il faut savoir juste, peut-être… Se taire… Non ? Et vous, dans votre entreprise, comment avez-vous réagi et manifesté votre solidarité à l’égard des victimes des attentats de Charlie Hebdo ?
Les informations que je consens transmettre à partir de ce formulaire sont indispensables à la réception de la newsletter. Elles sont destinées à la société VALPOLIS, ainsi qu’à ses partenaires, et sont supprimées sous 3 ans à compter de mon inscription ou de mon dernier clic sur un hyperlien présent sur la newsletter ou de ma désinscription à la newsletter. Je dispose du droit de demander l’accès, la rectification, la portabilité ou l’effacement de mes données mais également la limitation ou l’opposition au traitement de celles-ci, ainsi que la liste de leurs destinataires, au délégué à la protection des données de la société VALPOLIS (info@cabinetbouchara.com). Je peux introduire à tout moment une réclamation auprès de la CNIL et définir le sort de mes données après ma mort. Pour plus d’informations, je peux me reporter à la politique de confidentialité.