Dirigeant de TPE est un métier complexe et changeant qui comporte de multiples facettes. Parmi celles-ci, il y a bien évidemment la casquette de manager, que tout bon dirigeant d’entreprise doit savoir porter avec efficacité. Mais un dirigeant, c’est bien plus qu’un manager. C’est un représentant de l’entreprise.
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Dans une entreprise, même une TPE ou une petite PME dès lors qu’il y a plus d’une équipe, il peut être nécessaire de faire intervenir un manager : le dirigeant ne peut plus assurer la supervision de deux équipes, seul.
Mais dans ce contexte, le manager n’est « que » l’exécutant de la politique décidée par le dirigeant. Finalement, si l’on devait faire un parallèle avec le monde politique, l’on pourrait dire que le dirigeant est le Président là où le manager est le Premier Ministre.
Le manager s’occupe de son équipe ; le dirigeant, de son entreprise. C’est pour cette raison que, ponctuellement, les rôles peuvent être proches : le dirigeant va mettre les mains dans le cambouis pour diriger des équipes et s’occuper de tâches plus « organisationnelles ». Le manager pourra être suffisamment passionné et inspirant pour insuffler une véritable cohésion à son équipe et un dynamisme qui le rapprocheront de ce que l’on attend d’un dirigeant. Mais on n’attend pas les mêmes visions de l’un et de l’autre. Le dirigeant doit toujours penser à l’entreprise dans son ensemble là où le manager devra avant tout penser à l’accomplissement de son équipe.
Fondamentalement donc, le dirigeant doit être « inspirationnel ». Il doit donner envie à ses troupes de le suivre, il doit séduire le manager, car ce dernier aura la charge de motiver ses équipes. Et il ne pourra le faire sans un dirigeant charismatique. L’un exécute, l’autre établit des stratégies. Voilà une différence fondamentale.
En outre, un dirigeant doit être le porteur des valeurs de son entreprise, il en est l’incarnation. Quand un salarié doute, c’est au dirigeant de lui rappeler ce qu’est l’entreprise, pourquoi elle existe, dans quel but, et selon quelles modalités.
C’est ainsi que le dirigeant d’entreprise doit également faire preuve de courage et de confiance. Il ne s’agit pas de parler d’infaillibilité. Loin de là : nous l’évoquions dans la fiche pratique sur le leadership altruiste, une posture d’humilité est sans doute le plus efficace levier pour stimuler un sentiment d’appartenance. Mais le dirigeant d’entreprise doit pouvoir être un référent, un phare quand les autres sont dans l’obscurité.
Avec cette image de héros mythique vient donc un certain nombre de contraintes. Le dirigeant a un devoir d’exemplarité beaucoup plus fort que le manager. Ici encore, on ne parle pas d’infaillibilité. Mais de respect des valeurs de l’entreprise, des règles fixées. Un dirigeant a le droit de se tromper, pas de tromper les autres ou de tromper son entreprise. Voilà un crime de lèse entreprise qui sera systématiquement puni par le délitement des équipes et de la motivation. L’exemplarité est une exigence à laquelle le manager n’est pas autant soumis que le dirigeant.
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