Ne riez pas : la question est bien sérieuse et cette fiche pratique s’interrogera sur la pertinence de la sieste comme outil de management et de productivité. Après la lecture de notre fiche, allez-vous l’autoriser à l’instar de Google, Nike, AOL ou même la mairie de Séoul ? C’est ce que nous allons voir.
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Bien évidemment, le géant Google, à la pointe des méthodes de management moderne, non seulement autorise la sieste mais a également mis en place des salles dédiées, des « nap rooms » pour que ses salariés puissent s’y reposer et repartir de plus belle. Mais il n’est pas le seul : au Japon, dans certaines entreprises, la sieste est même obligatoire ; la mairie de Séoul, en Corée du sud (pays où le temps de travail moyen des salariés est de 52 heures par semaine il est vrai, allant parfois jusqu’à 64 heures…) a initié la sieste dans ses locaux ; selon le Figaro, la constitution chinoise intègre dans ses lignes le droit de tout travailleur à faire la sieste ! Et pour cause, selon un chercheur britannique, le manque de sommeil coûterait aux Etats-Unis, en termes de perte de productivité, 63 milliards de dollars par an et 7,8 jours de travail par salarié ! C’est considérable.
Selon plusieurs études, la sieste s’impose donc petit à petit dans de nombreux pays du monde comme un complément indispensable au bien-être des salariés au travail. Pendant des années, on a voulu privilégier la caféine, et donc le dopage, au bon sens. De plus en plus, la pause romaine (le mot sieste nous vient du latin sixta qui signifiait « la pause de la sixième heure de la journée ») revient au goût du jour.
D’après Damien Léger, chercheur spécialisé, directeur de l’institut national du sommeil et de la vigilance, la sieste apporte un bénéfice d’efficacité au travail.
Donc, en plus de booster la productivité et l’efficacité des salariés, la sieste au travail, en faisant du bien à l’organisme des collaborateurs, pourrait réduire les risques de maladies !
Au-delà de ces aspects biologiques indéniables, l’autorisation de la sieste, et la création d’un lieu dédié à cette pratique sont également des leviers de management au sens large. Le climat social des entreprises qui ont mis en place un dispositif permettant aux salariés de faire la sieste est excellent : les salariés sont plus investis dans leur entreprise, plus sereins, plus heureux de travailler, plus fidèles.
Bien sûr, il y a toujours des resquilleurs et le fait d’autoriser la sieste dans son entreprise ne signifie pas qu’il faille tout laisser aller à vau-l’eau. Communication, échange et responsabilisation sont les clés pour que ces siestes professionnelles deviennent de véritables outils de votre compétitivité.
Alors, convaincu ?
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