Dans nos fiches pratiques, on vous a beaucoup parlé du réseautage orienté business, mais les réseaux sont aussi et surtout des moyens de ne pas être seul, de rencontrer d’autres dirigeants, pour échanger. Or la solitude est le plus grand fléau auquel sont soumis les chefs d’entreprise. Alors pour rompre la solitude, réseautez !
Faisons le point ensemble |
Les grands groupes ont adopté depuis longtemps une stratégie de réseau et envoient régulièrement leurs managers dans des soirées, des réseaux spécifiques, etc. Avec un objectif : le business. Or, c’est peut-être encore plus pour les TPE et les PME que le réseautage est important. Parce que ce sont elles qui ont le plus besoin de nouer des relations avec les autres entreprises de leur bassin économique ou de leur secteur et que ce sont leurs dirigeants qui ont le plus besoin d’être épaulés. Et pourtant, c’est pour elles qu’il est le moins évident.
Heureusement, il n’est pas nécessaire de jouer au golf, d’être franc-maçon ou membre d’un Racing Club ou Rottary Club pour réseauter et rompre la solitude du dirigeant. Il existe des dizaines de petits clubs d’entrepreneurs, associations, événements et divers réseaux, locaux bien souvent, qui permettent de rencontrer d’autres patrons, pour échanger.
Si ces réseaux locaux dédiés (ou a minima ouverts) aux petites entreprises peuvent bien évidemment conduire à générer du business, ce n’est bien souvent pas leur finalité première. Leur rôle, leur objet, est plus souvent de tisser du lien social, de permettre à des entrepreneurs de se rencontrer, pour échanger des bonnes pratiques, évoquer des problèmes, s’épauler, s’aérer. Bref, nouer des relations humaines fondées sur le désintéressement.
C’est pourquoi il est primordial de ne pas intégrer ce type de réseaux en n’ayant en tête simplement l’envie de vendre ses prestations ou ses produits aux autres. Au contraire. Intégrer un réseau local de petites entreprises, c’est faire le choix de l’humain, du business au service de l’humain, et non l’inverse, comme le souligne le centre des jeunes dirigeants (CJD).
Aussi, il faudra bien souvent montrer patte blanche, faire ses preuves. En d’autres termes : prendre un peu de temps pour que les membres du réseau sachent qui vous êtes, et que vous n’êtes pas là pour faire du business et augmenter votre chiffre d’affaires, mais bien pour échanger et rencontrer.
Est-ce que cette vision du réseautage est angélique ou même carrément pathétique ? Pas vraiment. On l’évoquait dans plusieurs précédentes fiches sur le stress patronal et le burn-out du dirigeant : la première cause de dépression chez les patrons, c’est le sentiment de solitude. Et qui est mieux à même de comprendre vos problèmes d’entrepreneurs… que d’autres entrepreneurs ?
Bien sûr, il ne s’agit pas pour autant de considérer ces réseaux comme des séances de psychothérapie collective où chacun se présente en disant : « Bonjour, je m’appelle Michel, je suis dirigeant d’une TPE et j’en ai plein le dos ». Mais simplement de considérer ces réseaux comme des espaces de convivialité où l’échange peut se faire de manière plus sereine, sincère et détendue puisque tous les patrons qui y sont présents sont là dans un seul but : nouer des relations cordiales, confraternelles, avec d’autres dirigeants.
Vous avez une question sur votre activité ? Fabrice vous répond !
|
Faisons le point ensemble |
Vous y êtes presque. Laissez-nous vos coordonnées, nous vous appelons sous 48H !