Même si l’hiver semble s’adoucir, il est important de faire un point sur les risques professionnels liés au travail dans le froid hivernal. Quelles professions sont concernées ? Quelles sont les obligations des employeurs ? Quelles sont les bonnes pratiques ? Les réponses de petite-entreprise.net pour faire face au froid hivernal en toute sérénité.
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Le droit du travail est assez clair en ce qui concerne les conditions de travail des salariés : l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de la santé des salariés. Et ce, y compris concernant les températures.
On pense bien sûr aux entreprises du bâtiment dont les salariés sont constamment soumis aux intempéries et aux conditions de températures extrêmes (froid mais aussi, en été, chaleur). En outre, dans le BTP en particulier, quand le froid engendre du gel, le travail sur échafaudage ou sur toiture peut devenir extrêmement dangereux en entraînant des glissades et potentiellement des chutes, parfois mortelles.
Les professionnels du transport sont également soumis à des conditions de température parfois délicates, de même que les salariés qui travaillent en poste fixes sur des lieux ouverts et les saisonniers des entreprises touristiques de montagne par exemple.
L’employeur est tout d’abord tenu de fournir aux salariés un local chauffé et/ou des boissons chaudes pour limiter au maximum les risques d’hypothermie, principale pathologie liée au travail dans le froid. En outre, les parties métalliques doivent être isolées et les zones à risques doivent être signalées par des panneaux adaptés et lisibles (zones glissantes, etc.).
Ensuite, sachez que 30% de la chaleur se perd par les extrémités : tête, mains, pieds. La première chose à faire est donc de fournir bonnets et gants à vos salariés. En outre, pour limiter les risques de glissades liées au gel, il est obligatoire de fournir des chaussures de protection adaptées aux salariés. De la même manière, vous devez fournir les blousons qui permettront à vos salariés de se protéger du froid.
Enfin, il est également nécessaire de prévenir : former les salariés aux bonnes pratiques en cas de grands froids et de travail de longue durée à des températures basses (inférieures à 12°C).
Les encourager à multiplier les épaisseurs, ce qui optimise la conservation de la chaleur. Car autant vous devez leur fournir blousons, bonnets et gants, mais, en tant qu’employeur, vous ne pouvez pas non plus tout fournir à vos salariés.
Leur rappeler que dans des conditions de froid, il est important de manger régulièrement (pour fournir des calories à l’organisme, qui en perd en se réchauffant) et à s’hydrater régulièrement. On l’oublie souvent mais l’on se déshydrate plus facilement quand il fait froid et la déshydratation augmente les risques d’hypothermie. Il faut donc régulièrement boire des boissons chaudes (de préférence du thé, plus hydratant et plus sain que le café en cas de froid persistant).
Rappeler à vos salariés que l’alcool et les stupéfiants sont interdits sur le lieu de travail et, surtout, augmentent les risques d’hypothermie.
Apprendre à vos salariés à repérer les signes d’une hypothermie : engourdissement, fatigue, rigidité, somnolence, confusion, etc.
La sensibilisation est une démarche capitale dans la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles liées au froid. Pensez-y : car il ne faut pas oublier que ces maladies et accidents professionnels ont un impact non négligeable sur la rentabilité de l’entreprise !
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