Après quelques années de management en tant que cadre en logistique opérationnel dans le secteur de l’industrie métallurgique, j’ai décidé d’évoluer vers d’autres horizons. Je voulais mettre aux services des entreprises, mes compétences et mon savoir-être.
Depuis 2018, je suis membre du réseau Rivalis, nous sommes spécialisés dans l’accompagnement des chefs d’entreprises afin d’optimiser leur gestion et améliorer leur organisation. Via des audits, des outils, des formations et de la présence, j’améliore la qualité de vie des entreprises sur l’aspect humain mais aussi financier. Amélioration des résultats, de la trésorerie et de la rentabilité, les dirigeants que j’accompagne me perçoive comme “un bras droit” les aidant dans leurs prises de décisions.
J’ai rencontré ma cliente lors d’une réunion d’entrepreneurs (BNI) spécial invités. Mon discours a interpellé une gérante d’un centre d’esthétique SPA, 1 patronne, 1 salarié, venue pour la première fois à notre réunion.
Elle m’a contacté le lendemain de la réunion pour que l’on puisse se rencontrer afin que je lui explique mon métier et voir si je pouvais l’aider à développer son affaire et améliorer la situation de sa trésorerie.
2 jours après, me voilà en visite dans son bel institut pour faire connaissance. Nous nous sommes rencontrés le vendredi 13 mars 2020, veille de l’annonce du confinement pour cause de Coronavirus, et à cette période son besoin était orienté trésorerie et rémunération. Elle n’arrivait pas à maintenir une bonne trésorerie et se payer correctement.
Ce n’est pas sa première affaire, elle a repris cet institut en juillet 2018, structure avec un beau CA, et près de 10 salariés. Et elle m’explique rapidement que peu de temps après le rachat, les salariées ont commencé les uns après les autres à se mettre en arrêt maladie et que la communication avec l’ancien propriétaire s’était vite rompue.
La situation s’est dégradée. Elle a dû faire face à des situations de management délicates et a dû prendre des décisions. Licenciement, procédure contre l’ancien propriétaire, et dépenses non prévues…
Elle a de bonnes notions des chiffres, elle connaît son CA mensuel, elle connaît le CA qu’elle doit faire par jour (communiqué par son expert-comptable) et elle a un fichier qui lui permet de connaître le solde de trésorerie à la fin du mois. Mais les outils en place ne suffisent pas pour lui apporter les bons indicateurs.
Il n’y a pas de suivi de trésorerie en place pour lui apporter la visibilité nécessaire sur sa situation, ni sur ses réels besoins de CA à effectuer et ne permettent pas non plus d’anticiper les situations de trésorerie délicate.
Malgré ces événements, j’ai face à moi une jeune chef d’entreprise qui a envie d’avancer et de trouver des solutions pour faire face à cette situation.
Énergique, mental de gagnante mais seule à gérer, elle se sent isolée et ne demande qu’à être soutenue et conseillée pour la sortir de cette solitude.
Etant sur place, je profite pour visiter. Le relationnel avec la salariée est bon et le centre est TRES grand. La superficie du salon est très loin d’être exploitée – c’est de l’argent qui dort car il y a des possibilités de mettre en location des espaces ou les exploiter différemment.
Elle vit en concubinage, et le salaire de son compagnon ne permet pas de couvrir les besoins du couple. La situation doit donc vite se rétablir.
Les objectifs fixés étaient principalement d’améliorer la situation de la trésorerie et de travailler sur la rentabilité de ses offres pour lui permettre de dégager un salaire convenable (3000€).
Mais le covid-19 en a voulu autrement. Après l’annonce du confinement, nous avons immédiatement revus les priorités. L’objectif a été de l’accompagner dans les démarches administratives pour l’obtention des aides possibles et de constituer un dossier à présenter à la banque pour l’obtention d’un prêt garanti par l’État (PGE) : principalement, un plan de trésorerie avec différents scénarios permettant à la banque de prendre rapidement une décision et d’avoir une visibilité sur la situation exacte à venir de l’entreprise.
En tant qu’experte de l’accompagnement, j’avais tous les outils et les compétences pour l’aider. Je lui ai donc proposé mes services. Elle a été ravie et s’est sentie soulagée de ne plus être seule.
Evidemment, le sujet se porte également sur le financier, mais le premier ennemi d’un chef d’entreprise est la solitude et ma cliente l’avait bien compris. Pour avancer, elle avait besoin d’une aide extérieur pour pendre les bonnes décisions et l’orienter dans la bonne direction.
Actuellement, ma cliente a pu bénéficier des différentes aides en place. Aide du fonds de solidarité, chômage partiel, et nous sommes toujours en attente d’un retour de la banque pour le PGE.
Elle n’imaginait pas avoir autant de « besoins » perso (3000€ énoncés pour finalement 4000€ de besoins perso). Idem pour le pro, elle n’avait pas en tête le montant réel de ses charges mensuelles, et n’imaginait pas l’évolution de sa trésorerie en prenant en compte la saisonnalité de son activité.
Nous avons également profité de cette « pause » pour travailler la rentabilité de chacune de ses prestations. Un diagnostic via notre outil est en cours, nous attendons la version définitive de son bilan.
Je l’ai toutes les semaines au téléphone pour répondre à ces questions/attentes et en cette période elle est satisfaite et contente d’avoir un soutien.
Les premiers résultats observables sont :
Depuis, elle a intégré mon réseau BNI et m’a déjà envoyé 2 contacts pour les aider dans cette situation inédite. En cette période de confinement, l’ennemi n°1 du chef d’entreprise est l’ISOLEMENT bien plus que d’habitude.
Le constat que j’ai aujourd’hui avec l’ensemble de mes clients, c’est que notre accompagnement est vecteur de bien-être. L’aide à la décision est primordial est permet d’apporter une vision extérieure et de prendre de la hauteur pour faire les bons choix.
Ma cliente l’a compris 🙂