Popularisé dès le début des années 1980 par la grande société américaine Xerox, le benchmarketing est une pratique désormais fréquemment utilisée dans une démarche de management qualitatif : tirer le meilleur des pratiques des autres sociétés sur un sujet donné, tout en restant lucide sur les limites de ces sources d’inspiration, tel est l’enjeu du Benchmarking. Une pratique à manier avec précaution pour des résultats optimaux.
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L’histoire de Xerox est, en la matière, assez parlante : confrontée à un problème de gestion des stocks nécessitant un lourd investissement, la société s’est alors intéressée aux pratiques des entreprises leaders du marché, puis aux pratiques de sociétés dans d’autres domaines. Elle a ainsi découvert les méthodes vertueuses d’une société de vente d’articles de sports par correspondance en termes de gestion de son carnet de commandes.
Le Benchmarking, appelé aussi étalonnage ou référenciation, consiste donc en l’étude des pratiques des meilleures sociétés du marché, puis en l’analyse et en l’application raisonnable de ces pratiques. Il faut compter en moyenne 4 à 6 mois d’étude, d’analyse et de mise en pratique pour considérer l’opération achevée. C’est un fait, copier sur les meilleurs élèves demande du temps, et beaucoup de méthode !
On considère qu’il existe quatre grandes familles de benchmarking :
On passe généralement par 4 grandes étapes et 10 sous-étapes pour la mise en place d’un benchmarking efficace capable d’apporter de véritables changements au sein d’un ou plusieurs services de l’entreprise :
Différents écueils sont à éviter au moment de la mise en place d’un benchmarking, notamment liés à la taille de l’entreprise. On évitera entre autres de faire de toute l’entreprise le sujet de cet étalonnage, et surtout, de le considérer comme un investissement sûr pour de meilleurs résultats. Le meilleur des benchmarking comporte sa part de risques, et ne se mène certainement pas à l’aveuglette : mieux vaut confier l’opération, soit à un professionnel, soit à un personne de son équipe ayant reçu une solide formation en la matière.
Veillez, enfin, à ce que le partage des informations se déroule bien dans les deux sens, et choisissez donc avec soin votre partenaire de benchmarking. Sans quoi, vous aurez seulement fourni de précieuses informations à des entreprises plus ou moins concurrentes, sans rien y gagner, et même en ayant perdu de l’argent !
Le benchmark ou « benchmarking » est une pratique qui date des années 1980 et qui a été rendue célèbre par la société américaine Xerox. Le benchmark consiste en l’étude des pratiques des sociétés concurrentes ou environnantes, les meilleures du marché, puis en l’analyse de ces dernières et en la mise en application dans sa
propre entreprise.
Le benchmark se déroule en plusieurs étapes :
1. La planification : On définit le sujet du benchmark, on liste les entreprises sur lesquelles va porter la veille et on sélectionne les moyens par lesquels on va les étudier.
2. L’analyse : Quelles sont les différences existantes entre l’entreprise et les entreprises benchmarkées.
3. L’intégration : Communication des résultats et réactions
4. L’action : Mise en place d’un plan d’actions en regard des objectifs fixés, analyse des résultats et réajustement du benchmarking si nécessaire.
Il existe 4 types de benchmarking
– Le benchmarking interne consiste à faire une comparaison entre les services internes à une entreprise
– Le benchmarking compétitif concerne l’étude des concurrents directs à l’entreprise
– Le benchmarking fonctionnel définit la comparaison entre deux services identiques au sein d’une même entreprise
– Le benchmarking générique concerne l’analyse entre deux entreprises de secteurs différents
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